En 2016-2017, j’étudie un an à Tokyo, loin de mon village natal et de ma famille. Cette distance est racontée dans cette collection, sous forme de fragments de ruralité et de paysages essoufflés. Les volumes sont des hybrides, entre le costume du paysan japonais traditionnel, et l’uniforme du paysan que je connais de l’ouest de la France. Vêtements-ruines ou tissus-mémoires, Exode propose de constituer un vestiaire par une récolte de souvenirs.